LIFT 2010 : Résumé d’une seconde journée de conférences

Voici le résumé de cette deuxième journée de conférence de la LIFT 2010 à Marseille du 7 juillet 2010. Au programme du Hacking de people, les techniques pour développer son cerveau et tout un passage sur la gestion de liberté numérique. bref une journée intéressante encore bien remplit.
People Hack Distribuer le pouvoir d’Agir
Anab Jain, Superflux, nous présente un petit film qui commence avec la douce musique de Dallas pour nous expliquer comment on peut Hacker les gens. Elle nous exprime sa vision du futur dans notre société moderne avec l’utilisation de FabLabs pour créer notre environnement à l’instar des grands groupes industriels d’aujourd’hui.
Elle nous explique que ce sont aussi les designers et les penseurs d’aujourd’hui qui vont créer le monde de demain, sans forcement concevoir réellement un objet, mais en développent juste un concept.
Pour appuyer ces dires, elle nous parle de la théorie des mondes parallèles, de la physique quantique et nous explique le concept d’une curieuse caméra capable de vous filmer en temps réels mais aussi dans les autres univers.
Bref par ce concept, elle nous explique que nous pouvons hacker les gens, les modifier, par le biais de design et d’idées novatrices qui auront surement une réelle utilité dans un futur proche… ou lointain… ou parallèle.
Pouvons nous devenir plus intelligents ?
Anders Sandberg, Future Humanity Institute, université d’Oxford, commence par une citation de Bradley Felton : « if we haven’t the brain to choose the best track, we should choose the track to better brain ». Il nous explique aussi le pouvoir des foules qui peuvent battre des experts, avec l’exemple de Kasparov contre le monde. Et donc c’est le groupe qui prédomine malgré l’intelligence individuelle.
Il explique que l’on peut développer son cerveau par le biais de méthode traditionnelle, comme une bonne hygiène de vie, ou un entrainement quotidien, mais c’est aussi par l’apprentissage et l’éducation que l’on peut y arriver.
La technologie actuelle, comme par exemple avec les téléphones portables, permet de donner de nouvelles directives et aujourd’hui elles apparaissent comme naturelles, malgré leurs complexités.
Mais c’est aussi l’intelligence collective qui prime, comme par exemple avec Wikipédia qui est une source d’information et d’intelligence énorme, et qui est issue d’un travail collaboratif à la base.
François Taddéi, INSERM, nous explique que pour pouvoir développer son cerveau il faut d’abord s’ouvrir au monde nous environnant et le comprendre.
Maitriser la complexité
Manuel Lima, Designer, chercheur et fondateur de VisualComplexity.com, a réalisé une étude sur la propagation de l’information à travers les blogs. Et ce qui en ressort, c’est un maillage complexe de la circulation de l’information, et une diffusion rapide par des voies de propagation non conventionnelle.
En analysant cette complexité de la diffusion d’information, et en visualisant les liens transverse de la blogosphère, on peut ainsi essayer de prédire un reflet d’une opinion générale, comme par exemple pour un résultat d’élection par anticipation.
En faisant une comparaison au système neuronal, on peut s’apercevoir que certaines similitudes sont présentes, malgré la haute complexité des voies de communication et le chemin de propagation de l’information. Un tri de l’information est réalisé par les différentes parties en fonction des affinités et une redondance apparait en fonction de l’importance.
Ivo Gormley , Think Public réalisateur du film Us Now, nous explique comment changer le monde en se basant sur l’effet de communauté et de partage.
Il explique aussi comment l’internet 2.0 d’aujourd’hui y contribue fortement par le bieais de site comme couchsurfing.org.
Informatique et Liberté
Daniel Kaplan, Délégué général de la Fing, nous parle alors de la vie privée numériquement parlant. Il nous explique que cette question essentielle sur internet, pourtant jeune, perd de son intérêt au fil du temps, en s’étayant sur les statistiques de recherches sur internet. Et pourtant, la vie privée, n’a jamais autant été sur le devant de la scène depuis l’époque du Web 2.0 avec tous les réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, et autres.
Il nous explique que ce n’est pas un combat achevé, mais que tout reste à faire pour défendre nos libertés et que c’est maintenant qu’il faut affirmer notre soif de protéger nos données. Et bien sur cela ne pourras pas être possible sans passer par l’éducation de ce phénomène à nos enfants, afin qu’il connaissent eux aussi une liberté numérique et un droit à l’oubli.
Adriana Lukas, The Mine! project, nous parle des réseaux sociaux et de la vie privée en disant que « Facebook est le bouc émissaire des donnéesde la vie privée ». Elle nous explique alors le concept de son projet Mine! permettant de mieux gérer le partage de données entre utilisateurs, tous en gardant une notion de réseaux social par affinité et centre d’intérêt.
Alma Whitten, Directrice technique sécurité et vie privée chez Google, nous explique que Google prend très à coeur à la notion de respect de la vie privée, et mais les bouchées doubles pour remédier une lagune prise au fil des années.
Chaque utilisateur va avoir la possibilités d’effacer son historique, non plus sur son ordinateur, mais aussi sur le serveur de Google. Il pourra aussi définir ses critères d’affinités pour l’affichage des publicités type Adsense, comme en fonction des recherches (cookies), en fonction de critères prédéfinis par rubriques, ou totalement sans critères. Une partie sera même dédié à la sécurité pour un compte google avec la possibilité de voir les dernières connections ainsi que les adresses IP, avec la possibilités de limiter la connections à certaines zones géographique.
En parlant de recherche sur Google et de ce que cela pouvait nous apporter après coup, Alma Whitten, revient sur la période de la grippe H1N1, et nous explique que google a remarqué un phénomène important. En effet à chaque pic de recherche sur le phénomène de la grippe H1N1 par zone géographique correspondait un réel pic du virus dans la zone quelques jours plus tard. Sans pourtant lier les 2 phénomènes médicalement parlant, une anticipation de la propagation aurait ainsi pu être mieux gérés.
Clément Cazalot, nous a fait une présentation rapide et boosté sur son choix de pouvoir gérer sa vie privée numérique, en nous expliquant que le choix du partage des données reste un choix que si l’on maitrise totalement avec qui et comment on partage ses données.
Il a pour cela développé une application qui permet de modifier le partage, comme sur facebook par exemple, avec un système des clés publique et privée. Ce système en cours de développement tend à être une solution sécurisé sans forcement trop alourdir le système et vient à point pour combler un réel manque sur les réseaux sociaux « privé ».
Conclusion
Je tiens à remercier la FING pour l’invitation à cet événement LIFT 2010 à Marseille qui a été pour moi une grande source de connaissance et de rencontres.
Cela m’a permis de voir que certaines de mes idées on encore beaucoup d’avenir, surtout quand on voit que le DIY à le vent en poupe, et que l’industrie l’intègre en partie dans le concept avec l’arrivée des FabLabs.